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Art-thérapie et pleurer ?

  • guillemettelorin
  • il y a 6 jours
  • 1 min de lecture

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Pleurer est naturel, de joie et de tristesse, c’est un réflexe, quasi immédiat lorsque le seuil de perception sensorielle d'une personne est dépassé, la sécrétion de larmes survient. Avez-vous toutefois remarqué comme l’adulte se sent mal à l’aise de pleurer en public ? Parfois mes patients s’excusent de pleurer, dans mon atelier. L’enfant pleure naturellement lorsqu’il veut communiquer un manque, un besoin et quand ses émotions sont mises à rude épreuve. Il ne ressent aucune honte, ne se retient pas, pleure dans l’intimité de sa maison, comme en pleine rue. L’adulte se cache, même au cinéma, il essuie ses larmes avant que la lumière se rallume. Et pour les hommes autrefois c’était encore pire, « les garçons ne pleurent pas » disait-on. Les coupant alors de leurs émotions, leur apprenant à les retenir, à ne pas les exprimer. Pourtant les larmes permettent un soulagement des tensions psychiques accumulées au sein de notre système nerveux sympathique pour rétablir l’homéostasie. Pleurer est souvent un acte réflexe qui soulage la pression psychologique : l’anxiété, l'angoisse, la peur, la tristesse, et tout autre trop-plein de tensions. Les larmes coulent égarement de manière positives, on dit alors « pleurer » de joie, lors d’une surprise, de revoir quelqu’un après un long moment, de recevoir une attention particulière. Dans les deux cas, pour les larmes « émotionnelles », le corps libère deux hormones puissantes responsables de notre bien-être : l'endorphine et l'ocytocine. Ces substances soulagent l'inconfort et créent une agréable sensation de tranquillité et de calme. Cela permet de lâcher prise, rétablir la stabilité et l'équilibre émotionnel.

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