Quand on parle de procrastination, la premier mot qui vient en tête c’est la paresse, la tendance à remettre au lendemain, ajourner, temporiser. Mais depuis l’Homo-Sapiens, le cerveau de l’humain est branché sur le circuit du plaisir, il cherche le plaisir immédiat plutôt que d’accomplir une tâche difficile. Il y a la procrastination occasionnelle et celle chronique. Aujourd’hui, en étudiant de plus prés cette incapacité à agir, en psychologie, les experts l’évoquent comme un “échec d'autorégulation des émotions”, une incapacité ou difficulté à gérer ses émotions. Cette force vous pousse inlassablement à remettre au lendemain une tâche, même si cela vous est préjudiciable, et que vous souffrez des conséquences de ce report. Il se créé une distorsion de la réalité qui vous amène à vous protéger derrière de fausses excuses comme « je bouclerai ce dossier au dernier moment ». Il y a un fossé entre l’action et l’intention. La taille de l’amygdale, qui joue un rôle majeur dans la prise de décisions, serait une piste. Les causes d’ordre psychologiques sont la peur de l’échec, faible estime de soi, perfectionnisme, frustration et l’ennui. Ce sont des freins au passage à l’acte et à la prise de décision « je le ferai demain ». La procrastination peut être plus présente chez les personnes bipolaires et dépressives. Les confinements, l’isolement, le télétravail, l’anxiété peuvent aussi être des facteurs. Elle peut aussi venir de l’enfance « tu n’y arriveras jamais ». N’oubliez pas de vous faire accompagner, par un thérapeute, pour vous aider à mieux gérer vos émotions
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