Si l’on se réfère à l’historique et à la chronologie détaillée « Art-thérapie, Principes, méthodes et outils pratiques, A-M. Dubois » elle est mentionnée dans le récit biblique. Le roi Saül ayant des angoisses ses serviteurs lui proposèrent de les soigner en écoutant de la cithare. Je ne vais pas tout vous retracer ici mais vous parler de l’époque plus récente de l’art-thérapie telle que nous la connaissons aujourd’hui. L’histoire de l’art-thérapie est liée à celle du développement de la psychiatrie, puisque c’est dans les hôpitaux psychiatriques que se sont développés les premiers ateliers occupationnels. Les patients travaillaient de manière spontanée ou étaient encouragés par les psychiatres. Les pays précurseurs dans ce domaine sont l’ Angleterre, les États-Unis et le Brésil qui dès 1945-1950 ont mis en place des ateliers à médiation artistique à visée psychothérapeutique. Il faudra pourtant attendre 1950 en France pour que les ateliers occupationnels deviennent thérapeutiques et cela grâce au Congrès mondial de psychiatrie, de 1950, à l’hôpital Sainte-Anne à Paris. Ce congrès a rassemblé 19 pays, tous les participants ont apporté, montré et exposé les travaux des malades aux participants et au grand public. Cela a eu, entre autres, comme conséquence importante le développement rapide des ateliers à visée psychothérapeutique dans les hôpitaux et cliniques psychiatriques. Ensuite ces ateliers d’art-thérapie ont été mis en place dans les Centres médico-psychologiques pour les enfants et adolescents et pour les adultes. Puis des art-thérapeutes ont également ouvert des cabinets en libéral. Et de nos jours, au Canada il y a également un atelier d’art-thérapie au Musée des Beaux-Arts de Montréal, mais je vous en parlerai dans un autre post, car cet exemple unique au monde m’inspire beaucoup.
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