Lorsque vous consultez un psychologue/psychiatre/thérapeute c’est parce qu’à un moment donné de votre vie, trop de blocages vous empêchent de vivre une vie pleinement épanouie. En général vous savez ce que vous avez à lui dire. Mais qu’en est il de votre capacité à vous exprimer par le graphisme dans un atelier d’art-thérapie ? Il y a celles qui ont une idée, je vais dessiner une planète, des fleurs, des couleurs, des mots et ceux qui sont face à la page blanche. Ceux qui vont résoudre le problème en cherchant dans les médiums une idée (bleu=mer). C’est comme pour l’écrivain, le peintre et le musicien, vous êtes face à cette page, en panne d’inspiration, sans savoir que produire. Arrive la frustration, il faut tracer quelque chose mais vous êtes face à l’empêchement de créer, la peur du vide et de se lancer. Que dessiner ? Vous avez trop d’idées, vous ne savez pas par où commencer et cela créée l’inaction ? Aucune idée ne vous vient en tête ? Vous en avez une mais vous ne vous sentez pas capable de les réaliser ? Vous êtes paralysé par ce que pourrait penser le thérapeute de vos gribouillis ? Je n’ai jamais vu aucun patient rester longtemps face à la page blanche. Les idées sortent, comme les mots, le dessin commence, l’inspiration advient, les images se forment (abstraites et figuratives) et votre récit commence. Ce n’est pas si facile de remplir cette page blanche mais c’est si libérateur au niveau émotionnel que je vous inviter à essayer.
Art-thérapie et page blanche ?
guillemettelorin
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